Les Nabatéens avaient détourné le cours du Wadi Mousa afin que le lit de la rivière asséchée, le Sîq, devienne la principale voie d’accès à la ville de Petra. Elle fut pavée au Ier s. av. J.-C. L’étroit couloir naturel serpente entre des parois escarpées, parfois hautes de plus de 100 m, érodées par l’action conjuguée de l’eau et du vent. Deux aqueducs en partie creusés dans la roche acheminaient l’eau jusqu’à la cité. À certains endroits, la roche est creusée de niches abritant des bétyles.
CC 4.0 Odysseum, photo F. Poli
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